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Départ et escale à Fort Lauderdale

Writer: EricEric

Tout ce que nous emportons pour le tour du monde

Le 7 janvier dernier, nous débutions notre tour du monde. Après un semestre de préparation (à rythme plutôt cool) et un mois de décembre assez intense (entre fêtes, boulot & derniers préparatifs), nous voilà déjà de l'autre côté de l'Atlantique, presque surpris par la rapidité d'enchaînement des évènements. Le 5 janvier, nous disions au revoir à notre chère maison, après l'avoir récurée dans tous les sens pour la rendre la plus accueillante possible pour nos futurs invités. Une dernière soirée chez mes parents et des milliers de bisous plus tard, nous voilà dans le train pour Paris, où le papa de Laura (Raymond) nous héberge avant le grand départ.

Les uns comme les autres vont nous rejoindre pour une étape de notre périple, du coup pas d'adieux déchirants, même si l'émotion est de la partie.


Raymond accompagne les 2 enfants et l'homme le moins photogénique du système solaire

Nous appréhendions un peu ce premier vol. 10h d'avion, pour Alexandre et Camille, c'est du nouveau. Du coup on était plutôt pas mal équipés. Tablette, console, livres, jouets, dessins, leurs bagages cabines sont remplis de resources qui, combinées, nous ont permis de les tenir occupés pendant le gros du trajet. D'autant plus que contre toute attente, ni l'un ni l'autre n'a dormi (contrairement au reste de l'avion qui n'a fait preuve d'aucune solidarité à ce sujet). Impressionnants les petits, même si Camille m'a donné du fil à retordre. Le plus pénible au final fut l'arrivée à Fort Lauderdale. Dans un pays en plein shutdown fédéral, les files d'attente d'aéroport, généralement déjà longues, deviennent interminables. Au final, il nous aura fallu plus de deux heures pour sortir de l'aéroport, et presque une heure de plus pour rejoindre notre maison. A partir de là, tout devient beaucoup plus agréable. Nos hôtes nous attendent patiemment chez elles. Elles ont tout prévu pour nous mettre à l'aise.



s'pamal

Suzanny, la propriétaire, est mannequin depuis une trentaine d'années et maquilleuse professionnelle (surtout télé je crois) depuis 8 ans. Elle adore son métier qui la fait pas mal voyager. Sa fille Arianne est une artiste indépendante, qui semble aussi voyager beaucoup (elle était sur le point de partir en Inde pour un mois) et dont vous pouvez découvrir les oeuvres/aventures ici. Suzanny a découvert l'échange de maison à Paris il y a quelques temps déjà et prête depuis sa maison sur HomeExchange pour accumuler des points*, avec pour but d'emmener tous les ans sa famille dans un nouvel endroit. Destination pour cette année : la Toscane.


Elle pense comme nous que cet mode de fonctionnement est bien plus immersif, humain et bon marché que la traditionnelle location.


Arianne & Suzanny


Chez elle, tout est clean. Des puzzles et dessins attendent les enfants, il y a même quelques bières et du yaourt grec au frigo. Nous sommes tous heureux d'être arrivés et on se détend très vite. La maison est confortable et bien équipée, nos hôtes (adorables) quittent les lieux assez rapidement pour nous laisser nous installer. Résultat immédiat : tout le monde s'effondre de fatigue en l'espace d'une heure ou deux. Alexandre est tellement épuisé qu'il va se coucher sans manger, ce qui en dit très long sur son état pour ceux qui le connaissent. A 22h, tout le monde dort comme des bébés. Les enfants ont chacun leur chambre et la nuit se passe sans souci. A 5h je suis déjà debout, conséquence attendue du jet lag (- 6 heures). Mais pour une fois, ça ne me dérange pas trop, car le plus tôt je commence le travail (et oui il faut déjà s'y remettre), le plus de boulot je peux abattre dans la matinée, le moins j'ai à faire le soir . A 5h30, je suis déjà confortablement installé dans (sur ?) mon bureau improvisé.

Mon bureau pour 3 jours

L'aube dévoile progressivement l'extérieur que nous n'avions encore vu que de nuit. Une très belle terrasse arborée, décoration zen/orientale et un grand lit de soleil entourent une jolie piscine, malheureusement un peu trop fraiche et verdâtre pour nous. Laura en profite pour découvrir les environs et faire quelques courses avec les enfants. . Malgré la fatigue la matinée est plutôt productive et je m'arrête de travailler en début d'après midi. Après une sieste de rattrapage pour les petits (cela inclut Laura), nous partons en vadrouille. Fort Lauderdale est une ville grande comme Saint Etienne, se situant dans la grande banlieue de Miami et qui a pour avantage notable de ne pas être comme Saint Etienne. En dehors de son histoire assez classique pour les US (eradication d'indiens, pionniers, boum économique, ségrégation - la routine quoi-), elle est surtout connue pour ses plages immenses, ses yachts et maisons pharaoniques. Nous n'avions initialement pas prévu de nous y arrêter, mais comme nous y avions une correspondance en avion, on s'est dit que ça ferait une intéressante pause de quelques jours (quatre exactement) après un premier, long, vol. Et ce fut une bonne idée, car nous avons beaucoup aimé ce coin. En dehors de l'aspect bling bling, nous y avons trouvé des gens toujours charmants, des plages aussi gigantesques que propres, des parcs superbes et un réseau de canaux navigables empruntés autant par les énormes yachts que les petites embarcations.


Au programme : plage, parcs, plage & balade en bateau, plage. On sort tout juste de l'hiver occitan (certes doux) , donc on profite.


les plages sont juste gigantesques

"When you came in the air went out And all those shadows there filled up with doubt"


Le programme semble leur convenir

J'aime l'idée que des gens payent 20 millions de dollars une villa de rêve mais ne peuvent en profiter parce que des cons de touristes passent leur journée à les mater

Niveau boulot, mes journées sont désormais généralement coupées en deux. Je commence le matin très tôt et, suivant le programme de la journée, bosse entre 3 et 7 heures, suivies par une nouvelle session de 2 à 4 heures le soir. J'ai parfois des petites visites, comme Lux (c'est son vrai nom), le chat très matinal du voisinage qui a décidé qu'il était fan de nous et qui pratique lui aussi l'échange (on fournit le lait, il fournit les puces). Ou bien encore Hervé (car il ne peut s'appeler autrement), l'opossum agressif qui refuse de laisser des croquettes parfaitement saines souffrir de l'humidité nocturne, et qui refuse de céder un centimètre de terrain aux humains, même quand on fait des grands gestes qu'on aimerait menaçants. Je l'aurais volontiers dérouillé mais je le suspectais d'être équipé d'un cran d'arrêt.



Contre toute attente, bosser très tôt le matin est super facile à gérer (merci le jet lag) et le soir un peu plus dur (merci le jet lag) du moins, pendant les premiers jours. C'est un rythme un peu nouveau pour moi qui ai l'habitude de faire de longues journées continues, mais j'ai l'impression de m'y faire assez rapidement.


Une entrée en matière assez soft donc, à l'image de notre séjour en Floride qui s'achève au bout de quelques jours par un retour à l'aéroport le 11 janvier - direction Costa Rica.

Pas d'Everglades ni de keys pour nous cette-fois ci : l'étape est un peu trop courte et improvisée pour ça. Mais il y a de bonnes chances que nous revenions un jour pour explorer le coin, parce qu'on a franchement accroché.

Tout à fait ce qu'il nous fallait pour démarrer en douceur.


* HomeExchange propose un système qui permet de prêter sa maison contre des guest points (GPs) que l'on peut ensuite utiliser soi même ailleurs (je parlerai plus de ça dans un prochain article)

 
 
 

Comments


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Nous, c'est la famille Palle. Laura & Eric ont 40 ans. Camille et Alexandre respectivement 8 et 11 ans.


Laura est infirmière en psychiatrie (en congé pendant la durée du voyage) et Eric est un développeur mobile travaillant à distance.

Un jour (2019), on a décidé de partir en tour du monde. Car la vie est courte et il n'y aura jamais de meilleur moment.

Puis, une famille canadienne nous a proposé un échange d'une année (2022). Comment refuser?!

Echangez avec nous !
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